Les pressions
Nous avons adapté la définition des Pressions offerte par l’Agence Européenne pour l’Environnement (Gabrielsen et Bosch, 2003) pour les besoins du projet ALARM, selon le cadre DPSIR tétraédrique, comme suit : Les Pressions sont les conséquences d’activités humaines (i.e., des émissions de substances chimiques, d’agents physiques et biologiques, extraction et utilisation de ressources, modes d’occupation du sol, création de corridors d’invasion) qui ont le potentiel de déterminer des Impacts.
Le potentiel d’une Pression de déterminer un Impact est appelé, dans le langage de l’évaluation du risque, un « danger ». Par exemple, des espèces introduites peuvent présenter des caractéristiques (e.g., une haute adaptabilité) qui ont le potentiel de perturber les écosystèmes dans lesquels elles arrivent (Changements d’État), ce qui indirectement conduit à des pertes de revenus jusqu’ici associés à l’exploitation des ressources de l’écosystème respectif (Impacts).
L’état des connaissances et de conscientisation peuvent avoir une influence majeure sur la capacité de reconnaître « ce qu’est une Pression » et pour déclarer qu’un facteur anthropique en est une. Les Pressions peuvent donc inclure les causes « éprouvées » comme étant à l’origine des Impacts, des facteurs causaux plausibles et d’autres « cachés derrière une voile d’ignorance ». Les Pressions qui reçoivent l’attention politique sont celles pour lesquelles les arguments amenés à l’appui de la relation de causalité avec les Impacts sont considérés « suffisants ».