La multiplicité des points de départ des parcours cognitifs
Un processus d’apprentissage peut commencer à des points de départ différents, car les utilisateurs ont des bases de connaissances et des préoccupations largement divergentes (Ewing et Douguet, 2007). KerAlarm propose plusieurs parcours de découverte progressive, en accord avec les différentes classes d’usagers (grand public, acteurs concernés par la problématique tels que les politiques ou les industriels, enseignants et étudiants, scientifiques…). Chaque utilisateur peut commencer du point de départ qui lui semble le plus attractif : une carte (espace Cartes et Données), un dessin (espace Jardin Virtuel), les dires d’un autre utilisateur (espaces Enjeux, Matrice de Délibération ou Foire KerBabel aux Indicateurs), un indicateur (espace Foire KerBabel aux Indicateurs), un document de la Bibliothèque Virtuelle (espace Docu), son propre travail ou comportements (espace Acteurs), des statistiques agrégées sur les agissements collectifs des secteurs, régions ou pays (espace Cartes et Données), etc.
Pour les scientifiques par exemple, il peut être intéressant de découvrir des ensembles de données utilisées par des modélisateurs, et de discuter comment un concept scientifique ou un ensemble d’informations peut être appliqué dans la modélisation.
Pour d’autres, tels les décideurs politiques ou les groupes d’activistes motivés directement par des préoccupations de gouvernance, une comparaison des options politiques ou des scénarios peut être la première préoccupation, ce qui demande une appréhension des critères proposés pour l’évaluation des options.
La compréhension qui émerge chez un utilisateur à l’issue d’un « parcours cognitif » peut être le point de départ pour une autre classe d’utilisateurs, qui possèdent des compétences personnelles et professionnelles différentes, qui les rendent réceptifs à une approche différente (O’Connor et al., 2005).