La Gouvernance Verte Comme Méthode de Gouvernement : Enjeux de la COP22

Que Signifie la Gouvernance Verte ?

   Monsieur Yvon PESQUEUX professeur au Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de développement des systèmes d'organisation et auteur d'ouvrages de sciences des organisations. explique dans son introductionque la gouvernance est un outil pour permettre la coordination entre une multitude d’acteurs (Etatique, Privés, ONG, etc…), mais peut-elle être étendu à tous les acteurs ?

   Monsieur Yvon PESQUEUX a tout d’abord essayé de définir la gouvernance verte. Il émet plusieurs hypothèses, tout d’abord que la gouvernance verte peut être une Meta-gouvernance qu’il faut intégrer dans une économie libérale qui fait fi des problèmes sociaux et d’environnement. Ou encore que la gouvernance verte doit se faire au travers des états avec des moyens de coordination à plusieurs échelles, de manière restrictive (Normes, restrictions, lois spécifiques, ect…) ou incitative (labels, informations, etc…).
   Dans le même temps au travers de la mondialisation il y a une interdépendance des entreprises et l’apparition de nouveaux acteurs comme les ONG. Comment intégrés une gouvernance « verte » dans cette multitudes d’acteurs, qui ont chacun des objectifs différents et des modes d’actions différents? A travers tout cela Yvon Pesqueux met en avant que la gouvernance verte a une définition très disparate.
   Il établit alors que pour lui, il faudrait organiser un moyen de régulation au niveau mondial pour réguler tous les aspects environnementaux, mais surtout pour harmoniser les actions des organisations. Dans le but d’atteindre ces objectifs il serait nécessaire d’avoir une désappropriation des ressources, et une identification des acteurs.
   Il faut pour cela une prise de conscience collective, aussi bien au niveau des institutions gouvernementales mais également au niveau des individus. D’où l’utilité selon lui de la notion de développement durable pour sensibiliser sur la notion de cadre naturel et de technologies vertes.
   « La gouvernance verte repose donc sur un cadre institutionnel formel, une prise en compte des réalités locales, notamment celle relative à la propriété et sur une participation active des populations locales », Monsieur Yvon PESQUEUX.