Mardi 10 déc - Table ronde 3 "L’entretien de la Biodiversité comme projet de Territoire ?"
Richard LOIRET débute sa thèse en Économie Écologique en 2010. Sa thèse, « Valeur(s) de l’écodéveloppement » par de constats reliés systémiquement si ce n'est organiquement à plusieurs échelles de problématique. En effet, la question centrale de sa thèse est celle de la « biodiversité », aujourd’hui sans solution. La démarche qu’a entreprise Mr. LOIRET est celle d’explorer dans un premier temps l’organisation structurelle des concepts de la pensée scientifique depuis la physiocratie.
Ainsi, après démontage des contenus de l’empreinte écologique, quelques certitudes en ont été retirées : n’étant pas adaptée aux questions strictement environnementales des espaces « naturels », l’empreinte écologique ne saurait établir un quelconque bilan entre écosystèmes naturels et écosystèmes humains.
L’objectif du travail de thèse devient alors celui de définir s’il existe une exception au principe de Carnot (principe d’évolution qui énonce l'irréversibilité des phénomènes physiques, en particulier lors des échanges thermiques.).
Dans sa thèse « Les grands cycles de la biosphère, Boucles de valeur et opportunités d’économie circulaire aux échelles territoriales », Jean-Pierre DOUSSOULIN propose une réflexion autour de l’économie écologique et de certains aspects liés à sa mise en œuvre pratique sur un ensemble de questions qui ont trait à l’économie politique et dont l’origine remonte, entre autres, à la préoccupation de l’émergence d’une économie circulaire. Jean-Pierre DOUSSOULIN interprète sa réflexion du point de vue du défi de l’insertion dans la grande boucle de valeur (cycle de l’eau, cycle carbone et de la transformation énergétique), ce qui lui permet de valoriser cette recherche au niveau Européen dans le cadre de la Climate-KIC. En effet, un des objectifs de la Climate KIC est de générer des modes de partenariats publics-privés novateurs afin de susciter et promouvoir l’innovation à l’échelle européenne au niveau des territoires. Dans ce but l’idée est, d’une part de questionner le cycle de carbone délimité à un territoire donné et, d’autre part de démontrer que la problématique se pose pour l’eau comme une question d’économie territoriale, ce qui n’est pas seulement un question technique mais aussi une démarche institutionnelle à mener, pour faire que l’innovation irrigue les territoires.
Tania ARMAND a débuté sa thèse « Empreinte Écologique pour le PNR de la Haute Vallée de Chevreuse » en juillet 2010. Elle propose ainsi de définir, et à titre expérimental de calculer, des indicateurs du type « Empreinte Écologique » pour le Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse (PNR HVC). Son approche doit permettre de traiter la question multidimensionnelle de la durabilité des activités économiques du PNR. En effet, la question de l’application de l’empreinte écologique à un petit territoire n’est pas anodine et de nouveaux paramètres doivent alors être pris en compte tels que : un petit périmètre ne correspondant pas tout à fait aux limites administratives des communes, des nombreux flux à travers les frontières, l’importation et l’exportation de biens, les questions de propriété et responsabilités des émissions. Les méthodes existantes ne permettent pas de donner une réponse à toutes ces problématiques. Ainsi le projet de recherche de Tania ARMAND est, dans un premier temps, d’appliquer des méthodes existantes pour comparer et analyser les résultats, de créer une base de données contenant tous les indicateurs disponibles et enfin de développer une nouvelle approche pertinente et applicable au PNR HVC ainsi qu’à d’autres petits territoires - qu’ils soient classées PNR ou pas.
Dans le cadre de sa thèse « La Biodiversité comme Enjeu de Stratégie d’Entreprise et du Développement Territorial : Opportunités d’une médiation de connaissances réflexive et efficace », et du projet DIGISCOPE, Bastien TRAN engage une réflexion sur la complexité de l’appropriation des enjeux environnementaux, qui nécessite un partage de l’information nécessitant médiation de celle-ci et de la connaissance.
-----------------
Article écrit par Mathilde Lelievre (Etudiante Master MEDIATION UVSQ)