Mardi 10 déc - Table ronde 4 "Evaluation, Conflits et Aménagements territoriaux"

Session 1 : Gouvernance durable des ressources renouvelables en côte d’ivoire : Démarche multicritère/multi-acteurs d’évaluation des avenirs des Marais côtiers Tanoé-Ehy.  Brou Ettien , élève doctorant au REEDS , a présenter une conférence dont le thème pourrait se résumer ainsi :peut –on utiliser la matrice de délibération comme outil de gestion des ressources en Afrique . Le conférencier a abordé plusieurs points : la déclinaison de la matrice de délibération au contexte africain, l’élaboration méthodologique à travers la consultation locale, et finalement le développement de l’approche population locale et politique de gestion. Pourquoi cet outil ?l’utilisation de la matrice de délibération a permis de formaliser le processus, d’apporter des financements internationaux qui ce font a travers la consultation des populations locales. En effet les enjeux traités portent sur ; les conditions de sensibilisations a travers l’éducation et l’accès et le partage de l’information ainsi que sur l’originalité du contexte. Le développement de l’approche population locale peut il contribuer à une politique de gestion ? Monsieur Brou expliquer la simple gestion de la population ; on part du développement durable à l’écodéveloppement par une dynamique de reproduction d’une part, et d’autre part il explique le rôle de la participation a la réorganisation de la biodiversité. Quels sont les principaux défis pour les populations africaines ?d’abord d’avoir une approche participative dans le but d’un apprentissage sociale .Ensuite l’échange et les attentes des acteurs (jeu d’acteurs). Tout compte fait l’Afrique a ses atouts représenter par ces richesses naturelles, néanmoins les faiblesses restent assez importantes Monsieur Brou estime qu’il faut regarder l’évolution de cette participation dans le temps .après la conférence il ya eu une série de questions. Session 2 : Distribution économique, distribution écologique-une analyse du projet de transfert des eaux du fleuve São Francisco(Brésil).  Roman Philippe, élève doctorant au REEDS, a présenter une conférence portant sur le détournement des eaux du fleuve Sao Francisco (Brésil).sa problématique selon toute vraisemblance consiste à comprendre le concept de justice environnementale. Le conférencier a abordé plusieurs approches : l’extractivisme avant les années 50, l’industrialisation des 40 -80 années et son rôle dans la crise de dette, ainsi que le néoextractivisme qui fait écho à la captation de la rente par l’Etat. Comment s’en tire l’idée de justice environnementale ? Monsieur Roman a démontré que l’analyse de transfert hydrique passive n’a pas de cadre analytique car il est imposer par des critères de la banque mondiale. Cela nous amènent à réfléchir aux critères existants dans le but d’introduire des évaluations de justice environnementale pour les travaux de développement est éventuellement traiter les conflits environnementaux qui sont les plus importants. Justice environnementale comment évaluer les enjeux ? d’abord le principale défis est la justice distributive qui consiste a réduire les inégalités matérielles et cela a travers le développement sociale a l’image du programme d’accélération de la croissance (Pack) or qu’a la base c’été un programme sociale . Monsieur Roman à expliquer que le principal problème est un problème de mise en œuvre et que en terme de développement locale il y’a possibilité de développement même si c’est une région semi-aride, a cela s’ajoute le problème de détournement. Finalement le Brésil a beaucoup d’atout mais le pouvoir en place n’arrive pas à faire le lien entre les relations interbassin (problème d’offre et de la demande). Apres la conférence il y’a eu une série de questionnements Monsieur Roman a répondu a la plupart d’entre elles sauf a celle portant sur la collecte des indicateurs. Session 3 : Gestion des ressources fauniques et diversification du secteur de la chasse gabonais : quelles perspectives pour une gestion durable de la faune ?  Tchango Frida- Audrey, élève doctorante au REEDS, à présenter une conférence dont le thème porte sur la crise de la viande de brousse au Gabon. La conférencière a abordée plusieurs points : l’utilisation des ressources, la mise en place d’une réglementation ainsi que la conservation des ressources. Peut on crée des parcours de chasse sans concertation locale ? La création de parcours permettrai de valoriser l’activité de la chasse sans trop épuisé les ressources car la chasse à but commerciale impacte la faune cependant cette dernière reste le seul moyen de revenu et de consommation alimentaire a cela s’ajoute la perception culturelle par rapport aux espèces sauvages. Comment peut-on représenter le secteur économique pour la structuration de la chasse ? Madame Tchango a démontrée qu’une modélisation a travers l’apport de revenus ainsi que de taxes. En effet la gestion des besoins des populations, les différentes logiques d’actions, la simulation et la facilité des échanges entre les différents pays (13 parcs nationaux) ce qui nous amènent aux critères existant. Son outil est basé sur une matrice d’aide à la délibération. Et parmi les principales problématiques citées par la conférencière on retrouve la conservation des droits coutumiers ce qui nécessite une régulation du secteur de la chasse. Au terme de l’analyse les cadres législatifs sont existants mais ne sont pas appliqué.

 

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Article écrit par Hanane Bouneffouf (Etudiante Master MEDIATION UVSQ)