5. L’activité économique de la zone d’emploi de Dourdan
La zone d'emploi de Dourdan affiche le plus faible taux de chômage de la région : 6 % au dernier trimestre 2004 contre 10 % au niveau régional. La courbe du chômage de la zone de Dourdan suit une évolution identique, en tendance, à celle observée à l'échelle régionale, avec une diminution jusqu'en 2001, puis une progression jusqu'à fin 2003. Elle se stabilise en 2004. Fin 2004, Dourdan figure ainsi parmi les zones d'emploi franciliennes les moins affectées par le chômage de longue durée.
La répartition par sexe de la demande d'emploi locale est proche de la moyenne régionale (47,3 % de femmes, contre 46,4 % en Ile-de-France). Cette légère surreprésentation des femmes est à rapprocher d'une répartition des emplois localement peu équilibrée, puisque 62,4 % des emplois de la zone sont occupés par des hommes.
Fin 2004, la structure par âge de la demande d'emploi locale fait apparaître une forte proportion de jeunes, par rapport à la situation régionale. La surreprésentation des jeunes dans la demande d'emploi locale semble s'expliquer, en partie, par une entrée sur le marché du travail plus précoce chez les jeunes habitants de la zone de Dourdan, une part relativement faible des 15 ans ou plus possède un diplôme supérieur ou égal au Bac (34 % contre 41 % au niveau régional)
Fin 2004, 28 % des demandeurs d'emploi de la zone ont au moins un niveau Bac + 2 (33,2 % en Ile-de-France). Le niveau CAP/BEP regroupe 33,2 % des demandeurs locaux (25,8 % en Ile-de-France). Enfin, les demandeurs sans diplôme ou titulaires du BEPC représentent, seulement, 17,5 % des demandeurs de la zone (21,4 % en Ile-de-France). Ainsi, les actifs avec au moins un niveau Bac + 2 sont proportionnellement surreprésentés.
L'emploi par secteur
Par rapport à 1990, le taux d'activité de la zone en 1999 reste stable (0,1 point).
Entre 1995 et 2003, le poids de l'industrie dans l'emploi salarié a diminué deux fois plus vite que dans le reste de la région (9,6 points contre 4,8 points). Ce secteur représente cependant encore plus de 18 % de l'emploi salarié dans cette zone (14,7 % pour l'Ile-de-France).
La part des emplois du tertiaire y est en revanche moins importante (environ 69 % de l'emploi salarié contre 79 % pour la région), malgré une hausse significative entre 1995 et 2003 (+ 10,5 points).
La zone d'emploi de Dourdan est 20ème en Ile-de-France pour le nombre d'établissements. Le tissu économique est fragile, entrainant un solde migratoire domicile/emploi négatif. La zone devra notamment développer son secteur tertiaire (grandes et moyennes surfaces non alimentaires...)