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Nidhal OUERFELLI, titulaire d'un doctorat en économie de l’UVSQ vient d'être nommé Secrétaire d'Etat chargé des Mines et Energie en Tunisie

DETAILS

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Nidhal Ouerfelli est ingénieur chercheur et responsable pédagogique du Master «Économie et Politique de l’Énergie et de l’environnement» au sein de l’Institut National des Sciences et techniques Nucléaires (INSTN / Cea Saclay). Expert franco-tunisien de l'énergie, il est spécialisé dans différentes questions liées à la production et à l'utilisation d'énergie.
Il a d'abord été en charge de l'analyse et le développement de projets d'énergies renouvelables pour la production d'électricité dans les pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord  au sein de la compagnie internationale "Ventures Arxiel".
Nidhal Ouerfelli possède un vaste réseau méditerranéen. Ses activités de recherche portent principalement sur une vision globale d'un futur système énergétique qui inclut le développement à grande échelle de nouvelles technologies énergétiques et de l'analyse des forces motrices d'un tel développement. Ce travail porte sur les questions de technologie ainsi que de l'évaluation économique et l'impact socio-environnemental.
 
 « La prospective énergétique participative pour une énergie durable en Méditerranée »
 
Résumée de thèse soutenue à l'UVSQ en 2007:
"le succès d'un développement énergétique fondé sur l'Energie Durable est fortement conditionné par une réelle volonté et implication des acteurs socio-économiques aux processus décisionnels. En effet, la prise de décision en matière d'énergie, pour un développement durable, particulièrement dans la Rive Sud de la Méditerranée, doit être recherchée en articulant l'expertise technique à la participation entre acteurs représentatifs de la demande sociale. Ceci induit, en conséquent, une évolution vers une nouvelle forme de gouvernance plus efficace, dite "gouvernance participative", dont l'un des ingrédients essentiels est une participation accrue de tous les acteurs aux processus décisionnels. La "gouvernance participative" peut être, alors, considérée comme un mode de gestion de la complexité et des incertitudes, caractéristiques du système énergétique actuel qui permettrait à de nombreux acteurs de se réunir et de réfléchir ensemble aux problèmes énergétiques et à leurs résolutions tout en justifiant et en ajustant leurs positions en fonction de leurs expériences et de leur savoir faire. Elle favorise la transparence de l'information, la mise en débat des données, la mise en lumière des incertitudes et une expertise pluraliste. En effet, seuls un dialogue social et une coopération entre les différents acteurs peuvent permettre la circulation de l'information et la transmission des savoirs acquis, et par conséquent une efficacité dans la prise de décision. Notre thèse a démontré aussi que l'approche par les scénarios représente la méthode de "prospective énergétique participative" souvent la plus intéressante du point de vue des trois critères, que nous avons retenus dans notre recherche, puisqu'il peut intégrer simultanément l'expertise, la créativité et la participation entre les divers acteurs impliqués. Ils ne sont pas des "produits finis" mais apparaissent comme des instruments puissants de participation. Les scénarios permettent en effet de stimuler la discussion avant la prise de décision tout en encourageant l'action. Ceci représente l'objectif de notre démarche empirique appliquée dans la Rive Sud de la Méditerranée. Dans ces conditions, ce type de stratégie n'est pas simplement une stratégie "sans regret" mais plutôt une stratégie "gagnant-gagnant", puisqu'elle est susceptible d'apporter un triple dividende, à la fois, environnemental, économique et sociétal."
updated date
10/03/2015