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Aménagement et mobilité
DETAILS
Plusieurs intervenants tels que Fondaterra, Deways, Vedecom, l’établissement public d’aménagement du Plateau Saclay, ou encore une intervenante Chargée de mission du projet SYSMO ont réfléchi sur les alternatives possibles pour améliorer la situation et développer des nouvelles mobilités efficaces, qui puissent répondre à tous les types d’usage.
Le plateau Paris Saclay est situé au Sud-Ouest de la région Île-de-France à cheval entre les Yvelines et l’Essonne. Il s’agit d’un espace enclavé dont l’accessibilité, aussi bien en transport en commun que par voie routière, est très limitée et vite saturée. La question de la mobilité dans cet «espace clos » pose un véritable problème. L’objectif est donc de répondre aux attentes des utilisateurs tout en tenant compte de leur grande diversité (zones urbaines, secteur industriel, secteur rural, domaine universitaire).
La participation des acteurs des transports et de l’aménagement du territoire est fondamentale. Le problème de mobilité doit être traité localement puisque les comportements des usagers sont bien différents selon les régions. Par exemple, sur dix personnes, une seule se déplace en voiture à Paris contre neuf personnes sur le plateau de Saclay.
Lors de cette session, il a également été démontré que la prise de conscience des problèmes de pollution, des diminutions des ressources fossiles, des augmentations des coûts des transports ou de l’énergie par les usagers, les poussent à modifier leurs comportements.
Plusieurs solutions ont été envisagées autour de trois grandes idées :
- la nécessité d’établir un réseau de communication qui expose l’ensemble des moyens de transport disponibles sur le territoire et capable d’informer en temps réel l’état du trafic,
- l’importance du développement du réseau transport et routier afin de « décloisonner » cet espace mais aussi de développer des modèles de voiture « plus propres » qui s’intégrerait dans le contexte du smartgrid,
- le développement du service à la personne avec des moyens de transports alternatifs tels que le vélib’, le co-voiturage, la location de voiture entre particulier en créant des réseaux sociaux ou des sites de partage.
L’ensemble des intervenants de cette session étaient des acteurs directement impliqués dans la problématique de la mobilité. Ils se sont tous accordés sur le fait qu’il était nécessaire de mettre en place des changements car les constats démontrent que la situation actuelle ne cesse de se dégrader face aux problèmes évoqués précédemment.
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Article écrit par Marine Tollet – étudiante en Master 2 « Médiation des connaissances environnementales » à l’UVSQ.