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Workshop "Ecocities of the Future - Territorial Twinning for Eco-innovation"
DETAILS
Du Mercredi 17 Octobre au Vendredi 19 Octobre 2012, l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines a accueilli sur son site de Guyancourt trois jours de conférences-débats et tables rondes, rassemblant des partenaires de nationalités et horizons différents, sur les thèmes des « Ecocities - Villes du futur », et sur les opportunités d’innovation au sein des territoires pour plus de durabilité.
Ces conférences étaient une opportunité pour les étudiants et professionnels du secteur de voir ce qui se fait dans le monde en termes de territoires durables, et d’entrevoir les débouchés possibles à la fin de leur formation ou pour une éventuelle reconversion.
C’est d’autant plus vrai que la séance plénière du vendredi matin « Territorial Twinning for Eco-Innovation » (Jumelage de territoires pour l’éco-innovation) était menée par quatre représentants de trois universités différentes : les professeurs Tim Lincoln et Andrew French du Albion College dans le Michigan (USA) ; la Docteur Elena Lioubimsteva de la Grand Valley State University ; le professeur Zhu Dajian de la Tongji University (Chine). Il y avait également le maire de la ville de Grand Rapids dans le Michigan, Mr. George Heartwell, qui travaille notamment en partenariat avec la Grand Valley State University pour des campus durables.
Chacun des intervenants a présenté ce qu’il faisait dans son université (ou sa ville) pour rendre les territoires plus durables et pour former des acteurs capables d’accompagner ce changement.
Le maire de la ville de Grand Rapids par exemple, a mis en place un plan de développement durable dès qu’il est entré en position. Ce plan de développement durable fait l’objet d’un partenariat avec les universités présentes sur le territoire, et bien sûr avec la population. On peut suivre les progrès de la ville par rapport à ce plan sur un site dédié.
Les professeurs du Albion College ont insisté sur l’importance de former les jeunes aux sciences du développement durable, car ce sont des matières vers lesquelles les étudiants ne vont pas spontanément s’ils ne les connaissent pas. Par ailleurs, les sorties sur le terrain sont aussi importantes que les cours dispensés à l’université car ils permettent de se rendre compte des réalités environnementales et de voir ce qui se fait déjà et quelle contribution ils peuvent apporter.
La prestation du professeur Zhu Dajian était plus orientée vers l’économie, pour essayer de clarifier la notion d’économie low-carbone. Selon lui, l’important est de s’orienter vers des villes qui sont agencées de telle manière à ne pas nécessiter beaucoup de moyens de transports pour se déplacer. Pour cela, il faut se tourner vers la technologie propre, et également qu’il y ait des changements de mentalités, et cela dans toutes les sociétés, pas seulement les pays développés.
Au final, tous se sont accordés à dire que la recherche collaborative qui se met en place entre les universités à l’échelle internationale est la meilleure façon de valoriser les étudiants et leurs savoirs, tout en gardant à l’esprit que la façon dont on mène sa vie est aussi importante que les programmes qu’on peut mettre en place pour plus de durabilité sur les territoires.