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Rédigée sous la direction de Martin O'Connor et de Walter Hecq, appartenant respectivement à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et à l’université libre de Bruxelles, cette thèse était présentée par Mateo Cordier, chercheur postdoctoral dans la discipline des sciences économiques (CNU 05).
La cérémonie officielle de remise des prix aura lieu jeudi 6 décembre 2012 à 15h, dans le grand amphithéâtre en Sorbonne.
En détails
Mateo Cordier propose une approche méthodologique pour étudier les interactions entre les activités économiques et l’écosystème, une démarche essentielle pour comprendre comment l’économie s’appuie sur l’écosystème pour fonctionner et croître. Cela permet d’étudier la quantité d’écosystème nécessaire au fonctionnement de l’économie. L’objectif final est de réfléchir à des mesures permettant d’assurer un développement économique capable de préserver les parties de l’écosystème essentielles aux activités humaines. La méthodologie se fonde sur le développement d’un modèle économico-écologique appliqué au cas d’étude de la restauration des habitats marins de l’estuaire de la Seine. Le modèle quantifie l’impact écologique des activités économiques sur la dégradation des habitats marins et des poissons qu’ils abritent. Il montre, en retour, le rétro-impact de la dégradation de ces habitats sur l’économie.
(Walter Hecq est actuellement co-directeur de recherches au Centre d'études économiques et sociales de l'environnement (CEESE-ULB) attaché au Centre Émile Bernheim de la Solvay Brussels School of Economics & Management de l'Université libre de Bruxelles, depuis 2009.)
