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Au niveau des zones côtières, les risques potentiels d'inondation et d'érosion sont amplifiés par les changements climatiques et le phénomène d'urbanisation accrue. La gestion des risques, au vu de la complexité et de la dynamique des systèmes côtiers, requiert des approches de gouvernance cohérents en matière de ''prévention'', mais éventuellement de ''réponse à la crise'' et de ''reprise post-crise'' en cas de catastrophe. La réduction de la vulnérabilité passe par la prise en compte des enjeux socio-économique et environnemental sur différentes échelles.
Dans le contexte actuel de gestion des risques, les options de gouvernance adoptées se reposent sur des mesures visant la prévention/réduction des risques et faisant appel à une multitude d’acteurs situés sur différentes échelles. Lors de ce travail, nous allons procéder, tout d'abord, par une analyse des options suivies dans la gestion des risques d’inondation et d’érosion côtières. Un des objectifs de ce travail est celui de s’arrêter sur le degré de réduction des vulnérabilités en vue de la résilience.
Ainsi, et en concordance avec le projet THESEUS « Innovative technologies for safer European coasts in a changing climate », nous nous sommes ainsi livrés à l’étude des axes suivants : (1) Programmes d’assurances, (2) Aménagement du territoire et utilisation de l’espace, (3) Plans d’alerte et d’évacuation, (4) Reprise économique après-interruption et à (5) la gestion du Post-trauma. La transversalité est un point critique dans notre analyse étant donné les interdépendances et les interactions entre ces axes , voir même des externalités, induites par les mesures entreprises dans chaque axe sur la gestion globale des risques en question.
La réduction des vulnérabilités sociale (humaine), financière et environnementale enregistrées passe par entrevoir des outils innovants afin de conduire les systèmes situés dans des zones à risques vers la résilience.
Directeur de thèse : Jean-Paul Vanderlinden